samedi 2 mars 2019

Pétition pour le Boycott de de la Bralima La société civile de Bagira, sous-noyau de CIKONYI met la population de Bukavu en garde contre l’imposture



Le président de la Fédération de la société civile de CIKONYI en commune de Bagira a lancé une pétition la pétition pour « le boycott de la société BRALIMA Bukavu ». « La pétition visant à obliger la BRALIMA de payer 100 millions de $ sur la pollution qu’elle nous impose et qui nous tue à petit feu depuis 50 ans continue à récolter des signatures», lit-on dans un message qui circule dans les réseaux sociaux dans la ville de Bukavu. Il s’agit d’une récupération d’une affaire clôturée entre la vraie société civile, sous noyau de CIKONYI de la commune de Bagira et une soi-disant fédération de la société civile de CIKONYI.  

Façade de la Bralima Bukavu
Au cours d’un point de presse de restitution de sa mission en Occident du 10 février à la permanence de la société civile de Bukavu, la question a été posée au président provincial de la société civile,  Me Patient BASHOMBE,  concernant cette pétition qui incrimine la société BRALIMA Bukavu,  qui incrimine la société BRALIMA de polluer l’environnement.  « Je pense qu’on doit protéger la BRALIMA, la seule entreprise qu’il nous reste dans la province et on doit éviter la manipulation». Il s’agit d’un certain président de la Fédération de la société civile du Sud-Kivu d’une pétition pour le boycott de la société BRALIMA Bukavu.
Aux yeux des plusieurs membres de la société civile, ceux de la Fédération des entreprises du Congo (FEC) membres de la société civile en particulier, la réaction du président de la société civile n’est pas suffisamment appuyée au vu du danger que présente des agissements irresponsables de l’auteur de la pétition pour décourager ceux qui veulent investir dans la province.

Au mois de décembre dernier, les responsables de la société BRALIMA Bukavu ont conféré avec les responsables de la société civile, sous-noyau de CIKONYI suite à une dénonciation de leur part, faisant état de la pollution de l’environnement qui serait l’émanation de la société BRALIMA Bukavu. Selon l’esprit de la lettre adressée à la société, les faits ci-après sont mis à charge de la société brassicole. i. pollution de l’air et le lac Kivu avec des produits toxiques visibles et invisibles ; ii. Augmentation de cas de choléra constatés dans cette partie de la ville de Bukavu pendant les mois de septembre et octobre 2018 à la suite de la rupture d’un tuyau de conduite d’eau de la REGIDESO causée par une société de construction routière (TRABEMCO) ce qui a conduit la population environnante à s’approvisionner en eau du lac Kivu qui serait malheureusement polluée par la société BRALIMA ; iii. Obstruction des canaux qui serait un déversoir des déchets du marché de Nkafu jouxtant la BRALIMA, vers le lac Kivu. iv. Odeurs nauséabondes de l’usine de traitement des eaux usées de la BRALIMA Bukavu et qui seraient à la base des maladies diarrhéiques.

Le Directeur de siège a démontré aux responsables de la société civile du noyau de la CIKONYI  que la société BRALIMA fait partie du groupe HEINEKEN et qu’à ce titre  elle est tenue à respecter les exigences locales et internationales en matière de sécurité et de gestion de l’environnement sous toutes ses formes. En ce qui concerne la pollution de l’air par des produits toxiques, il a expliqué que la fumée blanche qui échappe des cheminées de la salle de brassage est une vapeur d’eau issue de l’ébullition du moût qui ne présente aucun danger. Et enfin, la société BRALIMA est la  seule dans la région qui est dotée d’une usine de traitement des eaux usées et qui fonctionne correctement. Toutes les eaux usées issues de la production sont canalisées vers la station de purification et que seules les eaux purifiées sont drainées dans lac Kivu et ce, après des analyses de laboratoire.

Dans un communiqué de presse publié hier mercredi le 27 février 2019 et parvenu à notre rédaction, la société civile de Bagira, sous-noyau de CIKONYI  - au nom duquel sieur Frédéric Mushagalusa, président de la fédération de la société civile de CIKONYI prétend parler -, s’oppose à la démarche des semeurs de troubles qui utilisent son nom pour compromettre les acquis des plaidoyers auprès de la société BRALIMA siège de Bukavu en faveur de la population de CIKONYI et en particulier de la commune de Bagira pour des intérêts obscurs.


Elle rejette condamne ses agissements et rappelle l’opinion publique que c’est depuis plusieurs années qu’elle mène un plaidoyer auprès de la société BRALIMA Bukavu pour avoir un appui dans la réalisation de ses projets d’intérêt communautaire.  Elle cite l’équipement d’un bloc opératoire dans le centre de centré de santé UHAKI, la construction d’un pont en béton armé sur la rivière Kasha sur l’avenue Burhiba, la construction d’un canal d’évacuation des eaux de pluies le long  de la route du camp policier Jules Moke.   « La société civile de Bagira, sous-noyau de CIKONYI n’a pas besoin de l’argent de la BRALIMA », et en appelle la population de Bukavu en général de faire échec à toute personne qui chercherait à compromettre  les relations de partenariat qui existent déjà entre la société BRALIMA Bukavu et la société civile de Bagira, sous-noyau de CIKONYI », conclut le communiqué.  Pontien Bashonga SADY

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