Le président de la Fédération de la société
civile de CIKONYI en commune de Bagira a lancé une pétition la pétition pour « le
boycott de la société BRALIMA Bukavu ». « La pétition visant à obliger la BRALIMA de payer 100 millions de
$ sur la pollution qu’elle nous impose et qui nous tue à petit feu depuis 50
ans continue à récolter des signatures», lit-on dans un message qui circule dans les réseaux sociaux dans la ville
de Bukavu. Il s’agit d’une récupération d’une affaire clôturée entre la vraie
société civile, sous noyau de CIKONYI de la commune de Bagira et une soi-disant
fédération de la société civile de CIKONYI.
Façade de la Bralima Bukavu |
Au cours d’un point de presse de restitution de
sa mission en Occident du 10 février à la permanence de la société civile de
Bukavu, la question a été posée au président provincial de la société civile, Me Patient BASHOMBE, concernant cette pétition qui incrimine la
société BRALIMA Bukavu, qui incrimine la
société BRALIMA de polluer l’environnement. « Je
pense qu’on doit protéger la BRALIMA, la seule entreprise qu’il nous reste dans
la province et on doit éviter la manipulation». Il s’agit d’un certain
président de la Fédération de la société civile du Sud-Kivu d’une pétition pour
le boycott de la société BRALIMA Bukavu.
Aux yeux des plusieurs membres de la société
civile, ceux de la Fédération des entreprises du Congo (FEC) membres de la
société civile en particulier, la réaction du président de la société civile n’est
pas suffisamment appuyée au vu du danger que présente des agissements
irresponsables de l’auteur de la pétition pour décourager ceux qui veulent
investir dans la province.
Au mois de décembre dernier, les responsables
de la société BRALIMA Bukavu ont conféré avec les responsables de la société
civile, sous-noyau de CIKONYI suite à une dénonciation de leur part, faisant
état de la pollution de l’environnement qui serait l’émanation de la société BRALIMA
Bukavu. Selon l’esprit de la lettre adressée à la société, les faits ci-après
sont mis à charge de la société brassicole. i. pollution de l’air et le lac
Kivu avec des produits toxiques visibles et invisibles ; ii. Augmentation
de cas de choléra constatés dans cette partie de la ville de Bukavu pendant les
mois de septembre et octobre 2018 à la suite de la rupture d’un tuyau de
conduite d’eau de la REGIDESO causée par une société de construction routière
(TRABEMCO) ce qui a conduit la population environnante à s’approvisionner en
eau du lac Kivu qui serait malheureusement polluée par la société BRALIMA ;
iii. Obstruction des canaux qui serait un déversoir des déchets du marché de
Nkafu jouxtant la BRALIMA, vers le lac Kivu. iv. Odeurs nauséabondes de l’usine
de traitement des eaux usées de la BRALIMA Bukavu et qui seraient à la base des
maladies diarrhéiques.
Le Directeur de siège a démontré aux
responsables de la société civile du noyau de la CIKONYI que la société BRALIMA fait partie du groupe
HEINEKEN et qu’à ce titre elle est tenue
à respecter les exigences locales et internationales en matière de sécurité et de
gestion de l’environnement sous toutes ses formes. En ce qui concerne la
pollution de l’air par des produits toxiques, il a expliqué que la fumée
blanche qui échappe des cheminées de la salle de brassage est une vapeur d’eau
issue de l’ébullition du moût qui ne présente aucun danger. Et enfin, la
société BRALIMA est la seule dans la
région qui est dotée d’une usine de traitement des eaux usées et qui fonctionne
correctement. Toutes les eaux usées issues de la production sont canalisées
vers la station de purification et que seules les eaux purifiées sont drainées
dans lac Kivu et ce, après des analyses de laboratoire.
Dans un communiqué de presse publié hier
mercredi le 27 février 2019 et parvenu à notre rédaction, la société civile de
Bagira, sous-noyau de CIKONYI - au nom
duquel sieur Frédéric Mushagalusa, président de la fédération de la société
civile de CIKONYI prétend parler -, s’oppose à la démarche des semeurs de troubles
qui utilisent son nom pour compromettre les acquis des plaidoyers auprès de la
société BRALIMA siège de Bukavu en faveur de la population de CIKONYI et en
particulier de la commune de Bagira pour des intérêts obscurs.
Elle rejette condamne ses agissements et rappelle
l’opinion publique que c’est depuis plusieurs années qu’elle mène un plaidoyer
auprès de la société BRALIMA Bukavu pour avoir un appui dans la réalisation de
ses projets d’intérêt communautaire.
Elle cite l’équipement d’un bloc opératoire dans le centre de centré de
santé UHAKI, la construction d’un pont en béton armé sur la rivière Kasha sur
l’avenue Burhiba, la construction d’un canal d’évacuation des eaux de pluies le
long de la route du camp policier Jules
Moke. « La
société civile de Bagira, sous-noyau de CIKONYI n’a pas besoin de l’argent de
la BRALIMA », et en appelle la population de Bukavu en général de faire
échec à toute personne qui chercherait à compromettre les relations de partenariat qui existent
déjà entre la société BRALIMA Bukavu et la société civile de Bagira, sous-noyau
de CIKONYI », conclut le communiqué. Pontien
Bashonga SADY
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