mardi 14 mai 2019

HErman Cohen lance une nouvelle fatwa contre Joseph Kabila


La présence de Joseph Kabila Kabange, ex-président de la RDC, sur la sphère politique congolaise continue d'inquiéter beaucoup ceux qui ne veulent pas le voir aux côté du Président  Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Mais est-ce bien pour les intérêts des Congolais ou les leurs ? Bien de choses ont échappé aux officines électorales qui avaient braqué toute l’attention sur le poste de président de la République et surtout sur l’exercice du pouvoir sans Kabila. Alors que ce dernier était considéré jadis comme un nul politique par tous ses pourfendeurs de l’opposition, il est plus craint hors du pouvoir que dans le fauteuil présidentiel qu’il a cédé après une victoire électorale de son remplaçant.  Joseph Kabila l’avait d’avance assez bien compris. En dehors ce ceux qui,  en grand nombre,  ont parié sur un pouvoir à ramasser à l’issue d’un chaos, la victoire à la présidentielle ne suffisait pas pour Joseph Kabila parce que la constitution prévoit d’autres gouvernances alternatives également prévues de la quasi-totalité des constitutions africains mais rares dans leur pratique. En Afrique, le Président de la République est non seulement le chef suprême des forces armées et  de garant du bon fonctionnement des institutions, mais aussi il a la majorité parlementaire.

JKabila et FATshisekedi

La RDC est un modèle de démocratie qui avance à pas de géant mais glisse entre les doigts à cause des considérations superficielles réductrices des faux spécialistes des questions congolaises engagés pour obscurcir la vérité. La RDC est un pays atypique ; on n’en finit pas de surprises et de ses rebondissements. Grand spécialiste du Congo et grand le lanceur d’alertes,  Herman J. Cohen, 87 ans, qui aime qu’on associe son passé de secrétaire d’Etat chargé de l’Afrique pour crédibiliser ses prophéties de malheur contre la RDC,  s’interpose en donneur d’ordres au Conseil de Sécurité des Nations Unies. Il demande à l’ancien président Joseph Kabila de se retirer complètement de la politique pour éviter des procédures judiciaires contre sa famille.
«Si l'ancien président de la RDC, Kabila, continue de s'interférer dans le gouvernement et la politique congolaise, le Conseil de sécurité des Nations unies va autoriser la création d'un tribunal pénal spécial pour la période allant de 1996 à 2019» a  déclaré  Cohen dans un message posté sur  son compte twitter.
Il souligne par ailleurs  que  ce tribunal enquêtera sur les nombreuses violations graves des droits de l'homme commises par les régimes de la famille Kabila au cours de ces années, à commencer par le massacre de Tingi Tingi en 1996".
Herman Cohen
Peu avant lui, c’est le président Français Emmanuel Cohen qui, en marge du One Planet Summit à Nairobi, en mars dernier, a proposé sans se gêner, à Félix de prendre des distance avec Joseph Kabila (et probablement de s’approcher de lui). Une opinion congolaise qualifie cela d’une stratégie d’un félin affamé qui tente d’éloigner sa victime du troupeau pour le dévorer sans peine, car les amitiés entre les pays ne sont basées que sur les intérêts.
Restons sur les menaces d’Herman Cohen pour demander si c’est à lui de décider par où l’on doit commencer les enquêtes pour parler des violations des droits de l’homme lorsqu’on sait que les Congolais ont réclamé à cors et à cris, sans la moindre attention de la communauté internationale, l’organisation d’un tribunal pénal international sur les crimes commis en RDC en regard des rapports des nationaux unies depuis 1993. Cohen confirme pour ceux qui veulent se le faire répéter que les poursuites judiciaires par les cours internationales de justices ne sont actionnées  que pour régler les comptes aux chefs d’Etats Africains qui ne sont pas du goût de ses amis. Et quoiqu’on dise, les massacres de Tingi Tingi (Lubutu) est une avalanche qui pourrait amener le monde entier à la barre.


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